Il faut interdire les licenciements dans l’hôtellerie !

Les dividendes d’hier doivent permettre d’éviter les suppressions d’emplois d’aujourd’hui !

Après le groupe ACCOR qui a annoncé la suppression de 1000 postes, puis la direction de l’UES Constellation qui veut en supprimer 247 dans ses 3 hôtels (191 au HYATT REGENCY PARIS ETOILE, 27 et 29 au MARTINEZ et au HYATT LOUVRE), c’est aujourd’hui le W OPERA, un hôtel parisien de 5 étoiles géré par le groupe Marriott qui annonce  sa fermeture et une cessation d’activité !

Une centaine de salarié-e-s dont une trentaine en sous-traitance (femmes de chambre, équipiers et gouvernantes) vont être sacrifiés par le géant de l’hôtellerie de luxe. Ils feront grossir les rangs des demandeurs-ses d’emploi et des précaires !

Quelques mois de crise et de reflux de l’activité ont suffi pour que ces multinationales qui font chaque année des centaines de millions d’euros de bénéfices et qui versent des dividendes importants aux actionnaires, imposent des mesures drastiques dont notamment des suppressions d’emplois et la restructuration des services, alors même qu’elle bénéficient des mesures de soutien du gouvernement avec notamment : la prise en charge à 100% de l’indemnité d’activité partielle pour les heures non travaillées jusqu’au 31 décembre 2020 ! Le secteur parle même d’une prolongation des aides jusqu’au 31 mars 2021.

En relais, ces grands groupes hôteliers pourraient également, si les réservations ne repartent pas, bénéficier du dispositif du chômage partiel de longue durée annoncé jusqu’en 2022.

Il est en effet inadmissible que ces multinationales détruisent les emplois et participent à la précarisation de milliers de salarié-e-s en leur faisant payer la crise, tout en bénéficiant de l’argent public et des aides de l’état !

Les contreparties exigées par le gouvernement sont inexistantes !

 

Au total ce sont plus de 18 milliards que le gouvernement a prévus pour le secteur du tourisme dans le troisième budget de crise présenté le 14 mai et adopté par l’Assemblée nationale le 9 juillet 2020.

S’y ajoutent les dernières mesures notamment celle qui prolonge la prise en charge du chômage à temps partiel.

Les actionnaires ne devraient pas être exonérés de tout effort et les licenciements doivent être interdits dans l’hôtellerie !

N’oublions pas les « extras » et les intérimaires du secteur.

Ce sont les premières victimes du COVID dans le secteur qui n’ont droit à rien et sont jetés sans indemnités par les hôteliers. Ils représentent plusieurs centaines de milliers d’emplois et sont mis en situation de grande précarité à partir du 1er septembre par les récentes modifications apportées par l’assurance-chômage en matière d’accès et de rechargement des droits.

Il faut impérativement que le gouvernement revienne sur sa volonté d’applique la réforme de l’assurance chômage mise en œuvre le 1er novembre 2019. L’abrogation de cette réforme s’impose sauf à vouloir faire exploser le niveau de pauvreté en France.

NON AUX LICENCIEMENTS DANS L’HÔTELLERIE !

ANNULATION DE LA REFORME DU CHÔMAGE DU 1er NOVEMBRE 2019 !

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